Fini de rire
Le lecteur se nourrit de vide, il nourrit son imagination des vides que laisse l’écrivain dans la narration…
Intéressons-nous aux vides qu’un auteur peut installer dans son récit. Dans les petites nouvelles de ce site, il y a Des informaticiens sont assassinés avec un vide narratif d’une demi-heure et il y a L’autre ratage qui pousse le vide jusqu’à une cinquantaine d’années.
Il est aussi possible de ne pas borner la béance, comme Hemingway avec sa nouvelle en six mots (sept en français) :
À vendre, chaussures de bébé, jamais portées.
Peut-on aller plus loin ? Je crois que oui…
Je crois même que si les écrivains n’existaient pas, les lecteurs existeraient quand même…
Ivo Amigo de l’Atécon